« Si l'homme échoue à concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout. »
Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi (aujourd’hui Dréan), près de Bône (aujourd’hui Annaba), en Algérie, et mort accidentellement le 4 janvier 1960 à Villeblevin, dans l'Yonne en France.
Ecrivain, philosophe, romancier, dramaturge, journaliste, essayiste et nouvelliste français, il est aussi journaliste militant engagé dans la Résistance française et, proche des courants libertaires dans les combats moraux de l'après-guerre.
Son œuvre comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des films, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurde de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir ».
Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1957, pour l'ensemble de son oeuvre, notamment deux romans : L'étranger et La peste, et un essai philosophique sur l'absurdité de la condition humaine : Le mythe de Sisyphe.
Aujourd’hui, je vous propose de nous intéresser à ce premier roman, l’Etranger, paru en 1942, aussi connu dans le monde que Le Petit Prince de Saint-Exupéry et Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne. Ce sont, bien entendu, les aspects juridiques abordés par le roman qui ont retenu mon attention ; et plus précisément la Justice et son rapport au juste tels que Camus les entrevoit.
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