Absolument indispensable quand l’hiver pointe le bout de son nez ; pour éviter qu’un courant d’air ne se faufile entre les salles, Gaston imagine un dispositif anti-courant d’air où les portes se ferment quand une autre s’ouvre. Dommage qu’il n’ait pas réglé la vitesse de fermeture. 10 minutes après l’installation, plusieurs collègues se plaignent d’avoir reçu la porte en pleine tête. L’idée n’est pas mauvaise pourtant.
Et même lorsque Gaston fait de simples crêpes… sur le toit de l’immeuble du journal… celle-ci atterrit directement sur le cockpit d’un avion de ligne obligé de faire demi-tour !
San oublier les effets dévastateurs de son gaffophone qui au premier son émis… brise toutes les vitres alentours !
Pas une gaffe, pas une histoire sans que les conséquences des inventions, de la nonchalance, ou même de l’inaction de Gaston provoquent les pires catastrophes pour lui ou son entourage. « Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer » : c’est bien l’article 1240 du Code civil qui devrait être inscrit au fronton du bureau de Gaston !
En outre, « Chacun est responsable du dommage qu'il a causé non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence ». C’est pourquoi, dans le cas de Gaston, c’est plutôt l’article 1241 du Code civil qui s’appliquerait plus volontiers.
Pour autant, Gaston commet-il des fautes de nature à engager sa responsabilité ?
Crédits :
- Jean-Louis Autin, L’univers juridique de Gaston Lagaffe, in Droit et bande dessinée, PUG, 1998
- Extraits de Gaston (série télévisée d'animation), produite par le studio Normaal, musique de Féloche
- Extrait d’un entretien de Franquin accordé à Derib en 1974
- Extrait de Et Franquin commit Lagaffe, reportage diffusé dans Entrée libre sur France 5
- Les hommes à tout faire, Nino Ferrer, 1969
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