Aujourd’hui : Harvey Specter, le héros de la série Suits (Avocats sur mesure ou Les deux font la paire en bon québécois), interprété depuis 2011 par Gabriel Macht ; avocat carnassier, avocat dont la moralité est à géométrie variable, -sinon le personnage serait ennuyeux- ; mais surtout avocat new-yorkais chéri de ces dames, aux costumes trois pièces bleus à rayures impeccables, coupe classique et deux fentes latérales ; avocat à la coupe de cheveux de premier de la classe à Harvard, bien qu’il en disrupte chaque jour un peu plus les codes, car il n’a qu’une obsession : gagner.
Au-delà de ses costumes, Suits en anglais, et malgré leur importance symbolique et statutaire, la série devant s’appeler à l’origine A legal mind -un titre plus explicite sur le contexte juridique du soap-, ce sont bien les maximes d’Harvey qui retiendront l’attention, et les adeptes de maniettes, tasses à café, sets de tables et autres affiches pour les toilettes pour homme… comme pour dame. Pour autant, ces maximes constituent une déontologie qui lui est personnelle comme un manuel de l’avocat winner.
Individualiste, utilitariste, conséquentialiste… on ne sait vraiment à quel courant de la philosophie morale Harvey Specter se raccroche… A moins qu’il soit en fait existentialiste : L’homme invente son chemin et sa morale librement.
Crédits :
- Extraits de la série Suits, 2011-2019, créée par Aaron Korsh
- Coleen, The Heavy - feat. The Dap-Kings Horns, 2007 in Great Vengeance and Furious Fire
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