1/ Covid-19 - Arrêts maladie liés à la covid-19 : prolongation des mesures dérogatoires au 1er juin 2021 et extension aux salariés placés à l’isolement après déplacement pour motif impérieux
Le décret du 11 mars 2021, publié au Journal officiel du 12 mars 2021, apporte plusieurs modifications au régime des arrêts maladie liés à la covid-19 (lire notre brève N° Lexbase : N6018BYK).
Réf. : Décret n° 2021-271, du 11 mars 2021, modifiant le décret n° 2021-13, du 8 janvier 2021, prévoyant l'application de dérogations relatives au bénéfice des indemnités journalières et de l'indemnité complémentaire prévue à l'article L. 1226-1 du Code du travail ainsi qu'aux conditions de prise en charge par l'assurance maladie de certains frais de santé afin de lutter contre l'épidémie de covid-19
2/ Environnement - Modalités d'élaboration des chartes d'engagements départementales relatives à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques : violation de l'article 7 de la Charte de l'environnement
Sont contraires à l'article 7 de la Charte de l'environnement les modalités retenues par le législateur pour l'élaboration des chartes d'engagements départementales relatives à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques.
Réf. : Cons. const., décision n° 2021-891 QPC, du 19 mars 2021, Association Générations futures et autres
3/ Procédure civile - Procédure d’appel : pas d'application de l'augmentation des délais de distance à l’avis adressé par le greffe à l’appelant pour la signification de sa déclaration d’appel
La deuxième chambre civile de la Cour de cassation, dans son arrêt rendu le 4 mars 2021, vient rappeler que l’intimé dispose d’un délai de quinze jours pour constituer avocat, à compter de la notification de la déclaration d’appel de l’appelant ; dans le cas où les personnes demeurent à l’étranger, l’article 643 du Code de procédure civile énonce que les délais de comparution sont augmentés de deux mois ; en conséquence, l’augmentation du délai de comparution au profit de l’intimé résidant à l’étranger est applicable au délai de quinze jours dont il dispose pour constituer avocat ;
Réf. : Cass. civ. 2, 4 mars 2021, n° 19-24.110, F-D
4/ Santé - Non-conformité du dispositif dérogatoire permettant l’exercice d’une profession de santé en France aux praticiens diplômés hors UE
Les dispositions du B du paragraphe IV et celles du paragraphe V de l’article 83 de la loi du 21 décembre 2006 (N° Lexbase : L8098HT4) prévoient un dispositif dérogatoire qui permet à des praticiens titulaires d'un diplôme délivré hors de l'Union européenne, lorsqu'ils ont exercé en France une profession de santé pendant au moins deux ans depuis le 1er janvier 2015 et pendant au moins une journée entre le 1er octobre 2018 et le 30 juin 2019, de déposer une demande d'autorisation d'exercice et doivent, sans qu'il soit besoin d'examiner les autres griefs, être déclarées contraires à la Constitution.
Réf. : Cons. const., décision n° 2020-890 QPC, du 19 mars 2021, Association SOS praticiens à diplôme hors Union européenne de France et autres
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