
Il était une fois… le Droit, sa vie, son œuvre - Episode 5 : Gaston, le droit de l’environnement et la cause animale ( Il était une fois )
Pour Yann Arthus-Bertrand, il n’y a aucun doute, “Franquin était engagé : lorsqu’il envoie Gaston bombarder un baleinier ou qu’il lutte contre la chasse, ses actions sont militantes. Rien n’est dû au hasard. Franquin était déjà dans la décroissance”. Pour le photographe, “Gaston parle du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, qui banalise la catastrophe écologique. Je dirais même qu’il se moque gentiment de ce que nous sommes devenus. », nous apprend François-Luc Doyez, des Inrockuptibles, dans "Pourquoi Gaston Lagaffe avait 40 ans d’avance dans les débats de société".
Globalement amoureux de la nature, Gaston est clairement partisan de l'écologie. On le voit par exemple manifester avec ses amis pour empêcher l'agent Longtarin d'arracher le lierre qu'il a fait pousser sur un parcmètre (« Le lierre c'est comme l'amour : je meurs où je m'attache »). Il milite aussi régulièrement pour la protection des baleines, et l'organisation Greenpeace apparaît nommément dans certains gags, là où d'autres auteurs auraient choisi un nom d'association fictif.
En France, c’est la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature qui fonde la politique de protection animale. L’article 9 de la loi est ainsi rédigé : "Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce".
Entouré d’animaux en permanence, Gaston Lagaffe posait des masques aux poissons pour les aider à survivre malgré la pollution de l’eau, distribuait des carottes aux lapins pour qu’ils soient plus endurants face aux chasseurs et se rendait fréquemment au zoo pour que les pensionnaires ne s’ennuient pas trop... L’employé de Spirou Magazine se soucie bien avant l’apparition des vidéos de l’association L214 du bien-être animal.
Crédits :
- Jean-Louis Autin, L’univers juridique de Gaston Lagaffe, in Droit et bande dessinée, PUG, 1998
- Extraits de Gaston (série télévisée d'animation), produite par le studio Normaal, musique de Féloche
- Extrait d’un entretien de Franquin accordé à Derib en 1974
- Extrait de Et Franquin commit Lagaffe, reportage diffusé dans Entrée libre sur France 5
- Mirza, Nino Ferrer, 1966
Globalement amoureux de la nature, Gaston est clairement partisan de l'écologie. On le voit par exemple manifester avec ses amis pour empêcher l'agent Longtarin d'arracher le lierre qu'il a fait pousser sur un parcmètre (« Le lierre c'est comme l'amour : je meurs où je m'attache »). Il milite aussi régulièrement pour la protection des baleines, et l'organisation Greenpeace apparaît nommément dans certains gags, là où d'autres auteurs auraient choisi un nom d'association fictif.
En France, c’est la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature qui fonde la politique de protection animale. L’article 9 de la loi est ainsi rédigé : "Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce".
Entouré d’animaux en permanence, Gaston Lagaffe posait des masques aux poissons pour les aider à survivre malgré la pollution de l’eau, distribuait des carottes aux lapins pour qu’ils soient plus endurants face aux chasseurs et se rendait fréquemment au zoo pour que les pensionnaires ne s’ennuient pas trop... L’employé de Spirou Magazine se soucie bien avant l’apparition des vidéos de l’association L214 du bien-être animal.
Crédits :
- Jean-Louis Autin, L’univers juridique de Gaston Lagaffe, in Droit et bande dessinée, PUG, 1998
- Extraits de Gaston (série télévisée d'animation), produite par le studio Normaal, musique de Féloche
- Extrait d’un entretien de Franquin accordé à Derib en 1974
- Extrait de Et Franquin commit Lagaffe, reportage diffusé dans Entrée libre sur France 5
- Mirza, Nino Ferrer, 1966
"Il était une fois… le Droit, sa vie, son œuvre - Episode 5 : Gaston, le droit de l’environnement et la cause animale"
"Il était une fois… le Droit, sa vie, son œuvre - Episode 5 : Gaston, le droit de l’environnement et la cause animale"
Il était une fois
Fabien Girard de Barros, Directeur de l’Information chez Lexbase, vous propose d’analyser et de décrypter, régulièrement, une oeuvre littéraire, un essai, une bande-dessinée, sous son angle juridique. Une manière d’initier chacun à ce droit forgé à travers les âges et qui innerve la pensée artistique comme la pensée philosophique de notre société.
Modifier le commentaire