
Georges Hautecourt, l’avocat dans Les Aristochats ( CHRONIQUE "LE DROIT EN PERSONNE" )
Aujourd’hui : Georges Hautecourt, l’avocat de Madame de Bonnefamille dans Les Aristochats, film Disney de Wolfgang Reitherman, sorti à Noel 1970, 1971 en France.
« L'enfance a ses odeurs. » écrivait Cocteau ; la madeleine de Proust de notre génération et des générations plus récentes fleure tout de même bon les grands films Disney. Alors, en ces périodes de fêtes et périodes propices à faire appel à l’enfant qui sommeille en nous, plus particulièrement à nos souvenirs d’enfance, qu’elle fut douce ou mouvementée, je vous propose de faire une halte chez Disney pour évoquer ce personnage haut en couleur, tourbillonnant et truculent qu’est Georges Hautecourt ; personnage secondaire certes mais personnage attachant ; dont l’ivresse de vivre et la vieillesse contrariée donnent lieu des situations drôles et cocasses, alors même qu’il officie dans ses devoirs de conseil.
Mince, âgé (il n’a plus 80 ans !), les cheveux blancs dégarnis sinon chauve, les sourcils blancs eux aussi, le manteau vert, la cravate noire, un gilet brun, une fleur bleue pour égayer le tout, des lunettes noires triple foyer, et une canne, véritable troisième jambe, Georges Hautecourt nous apparaît dans sa voiture, plutôt moderne, pour la Belle époque parisienne, ces années 10 (1910) durant lesquelles belles demeures, toilettes et volupté sont à l’honneur, pour satisfaire une insouciance qui explique aussi que la trame de notre histoire tourne autour du… kidnapping des chats de Madame la Baronne.
Notre avocat appelle dès lors au moins trois questions. Un avocat peut-il recueillir un testament ? Peut-on tester en faveur de son chat ? Peut-on convoler en justes noces avec sa cliente ?
Crédits :
- Extraits du film Les Aristochats, Wolfgang Reitherman, 1970
- Extrait de la chanson Tout le monde veut devenir un cat, Floyd Huddleston / Al Rinker, interprétée par José Germain, 1970

Animateur Fabien Girard
« L'enfance a ses odeurs. » écrivait Cocteau ; la madeleine de Proust de notre génération et des générations plus récentes fleure tout de même bon les grands films Disney. Alors, en ces périodes de fêtes et périodes propices à faire appel à l’enfant qui sommeille en nous, plus particulièrement à nos souvenirs d’enfance, qu’elle fut douce ou mouvementée, je vous propose de faire une halte chez Disney pour évoquer ce personnage haut en couleur, tourbillonnant et truculent qu’est Georges Hautecourt ; personnage secondaire certes mais personnage attachant ; dont l’ivresse de vivre et la vieillesse contrariée donnent lieu des situations drôles et cocasses, alors même qu’il officie dans ses devoirs de conseil.
Mince, âgé (il n’a plus 80 ans !), les cheveux blancs dégarnis sinon chauve, les sourcils blancs eux aussi, le manteau vert, la cravate noire, un gilet brun, une fleur bleue pour égayer le tout, des lunettes noires triple foyer, et une canne, véritable troisième jambe, Georges Hautecourt nous apparaît dans sa voiture, plutôt moderne, pour la Belle époque parisienne, ces années 10 (1910) durant lesquelles belles demeures, toilettes et volupté sont à l’honneur, pour satisfaire une insouciance qui explique aussi que la trame de notre histoire tourne autour du… kidnapping des chats de Madame la Baronne.
Notre avocat appelle dès lors au moins trois questions. Un avocat peut-il recueillir un testament ? Peut-on tester en faveur de son chat ? Peut-on convoler en justes noces avec sa cliente ?
Crédits :
- Extraits du film Les Aristochats, Wolfgang Reitherman, 1970
- Extrait de la chanson Tout le monde veut devenir un cat, Floyd Huddleston / Al Rinker, interprétée par José Germain, 1970
"Georges Hautecourt, l’avocat dans Les Aristochats"
"Georges Hautecourt, l’avocat dans Les Aristochats"
CHRONIQUE "LE DROIT EN PERSONNE"
Fabien Girard de Barros, Directeur de l’Information chez Lexbase, vous propose de rencontrer régulièrement un personnage juridique qu’il soit fictif ou réel ; un de ces avocats, notaires, huissiers ou, bien sûr, magistrats, qui peuplent notre imaginaire, noircissent nos bouquins de droit ou envahissent les salles obscures.
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