
"Le vieillissement à l'épreuve des choix" : "L'expression de la volonté en EHPAD" par Célia Blondel ( COLLOQUE "LE VIEILLISSEMENT A L'EPREUVE DES CHOIX" DU 13 AVRIL 2021 )
Dans le cadre de la deuxième partie du colloque, intitulée "Le vieillissement et la personne ‘’dépendante’’", sous la présidence de séance de Robin Cremer, directeur de l'Espace de réflexion éthique régional des Hauts-de-France, et de Bénédicte Boyer-Bévière, maître de conférences en droit privé à l'Université Paris 8, Célia Blondel, doctorante en droit privé à l'Université de Lille, a présenté l'expression de la volonté en EHPAD.
""Le vieillissement à l'épreuve des choix" : "L'expression de la volonté en EHPAD" par Célia Blondel"
""Le vieillissement à l'épreuve des choix" : "L'expression de la volonté en EHPAD" par Célia Blondel"
COLLOQUE "LE VIEILLISSEMENT A L'EPREUVE DES CHOIX" DU 13 AVRIL 2021
Le vieillissement de l'Homme conduit à sa stigmatisation sociale lors de deux moments charnières de sa vie : lorsqu'il devient dans le monde de l'entreprise un « senior » et lorsqu'il devient dépendant. Le droit est sollicité de manière récurrente autour de ces temporalités particulières, la première dans une phase où il est encore un « actif » ou tente de le rester, la seconde lorsqu'il ne l'est plus et où son autonomie physique et/ou psychique s'amenuise considérablement.
Le vieillissement de l'Homme est donc à l'épreuve des choix. La société, en général, et le législateur, en particulier, se polarisent de manière récurrente sur ces deux moments clés où l'Homme devient « fragile » et où ses droits et libertés sont mis à mal et la solidarité sociale mise à l'épreuve. La volonté politique de soutenir la solidarité familiale s'est déjà traduite par la création d'un statut des aidants en droit social depuis quelques années. Ce statut s'étoffe régulièrement comme l'illustre l'adoption du principe de rémunération du congé de proche aidant par la loi du 24 décembre 2019 de financement de la sécurité sociale pour 2020. Parallèlement deux réformes initiées au premier semestre 2020, celle du système de retraite et celle créant un nouveau risque et une nouvelle branche consacrés à l’autonomie, illustrent la volonté politique de prendre en compte ces préoccupations enfin à bras-le-corps et, plus largement, la prise de conscience de la société de mener à bien la modification du droit pour faire reculer la stigmatisation et le rejet au profit de l'inclusion dans une société plus humaine.
La réflexion sera menée par des juristes et des philosophes
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